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Jouer aux échecs Association neuchâteloise des clubs d'échecs
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Commission Juniors
Historique

Le jeu d'échecs serait, selon certains, le jeu intellectuel le plus ancien. Ses origines ne sont pas très claires mais on admet généralement que il fit ses première apparition au Nord de l'Inde au 5è siècle sous le nom de Chaturanga qui signifie « les quatre rois ». Si l'échiquier se composait déjà de 64 cases, les pièces et les règles du jeu étaient alors un peu différentes de celles d'aujourd'hui, mais elles ont évoluées au fil des siècles dans le but d'aiguiser l'intérêt du jeu.
Le jeu se répandit jusqu'en Perse, puis fut importé en Europe par les Arabes. On jouait déjà aux échecs à la cour de Charlemagne… Les premiers livres techniques datent de cette époque (840) !
Ce n'est qu'au 15è siècle que les pièces ont reçu leur nom et leur démarche actuelle. Il y a eu encore quelques changements mineurs dans les règles du jeu, qui sont cependant les mêmes depuis le milieu du 19è siècle.
Le premier champion du monde « officiel » fut W. Steinitz en 1886, à qui succédèrent des joueurs fameux, tels Lasker, Capablanca, Alekhine, Botvinik, Spassky, Fischer, Karpov, Kasparov… pour ne parler que des plus marquants.


Qu'est-ce que le jeu d'échecs ?

Le jeu se déroule sur un damier de 64 case et voit s'affronter deux armées (blanche et noire), dont le but est de s'emparer du Roi adverse (échec et mat).
Chaque armée se compose de huit pions, 2 Cavaliers, 2 Fous, 2 Tours, une Dame et un Roi, soit un total de 16 pièces dont chacune a une démarche qui lui est propre.
Pour arriver à ses fins le joueur peut se servir de moyens stratégiques (visant le long terme) ou tactiques (des escarmouches portant leurs fruits rapidement).


Pourquoi offrir des cours d'échecs à l' école ?

Le jeu d'échecs peut se révéler un outil pédagogique performant touchant de nombreux aspects du projet éducatif fournit par le système scolaire.
On enseigne l'art, la musique à titre de culture générale et d'ouverture vers la créativité, mais aussi simplement pour la beauté et le plaisir qu'ils procurent…
Pourquoi n'en irait-il pas de même pour les échecs ?
Mais l'avantage du jeu d'échec ne se résume pas seulement à son côté ludique. Ils favorisent le développement de facultés cognitives telles que logique, mémoire, analyse et reconnaissance schématique, mais aussi d'autres qualités telles que concentration, esprit de décision, abstraction, anticipation, initiative, créativité, combativité…
Subsidiairement, le jeu d'échecs est une activité qui permet à tous les étudiants, même les moins doués sur le plan strictement scolaire, de se mesurer aux meilleurs, de les battre sur un autre terrain (les échecs), et d'éprouver ainsi le plaisir lié au succès. C'est donc aussi un outil qui contribue à construire l'estime de soi.

(Neuchâtel, août 2009)